Les livres de Jean-Michel Olivier sont disponbles sur Internet: * et aux librairies: |
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ÉCHOS
SUR LE SITE JMOLIVIER.CH
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Romancier vif, critique caustique, professeur de français toujours passionné, ce Nyonnais " grandi " Genevois innove sur le Web pour défendre " sa " littérature : la francophone, limaginative, celle qui prend des risques du très bon poil à gratter. Aurait voulu être footballeur. En aucun cas comédien. Il aime " Les chants de Maldoror " et " Belle du Seigneur ". A écrit plein de bouquins et des centaines de critiques. Il a un demi-siècle et enseigne l'anglais, le français à des jeunes gens qui ne lisent plus guère que des auteurs branchés. Pourtant, Jean-Michel Olivier n'a jamais abdiqué. Sa force de conviction est intacte, Sa plume égratigne toujours autant, et ses idées pétillent comme le vin nouveau des collines toscanes. En témoigne son dernier coup de sang: la création - avec son amie Corine Renevey - d'un site Internet pour se faire connaître - " les auteurs romands répugnent trop souvent à le faire ", note-t-il à la volée - et promouvoir la littérature romande. " Parole qu'elle existe, attaque notre homme, moderne, de qualité, parfois puissante, en tout cas loin des clichés dont on nous affuble. Parfois avec la complicité coupable de certains auteurs qui cultivent leur régionalisme, s'enferment dans le côté obscur et toujours confessionnel du Romand. L'édition parisienne n'attend que ça : qu'on colle à l'image qu'elle se fait de nous! Pourquoi lui faire ce plaisir ? " L'art du critique torero Ça, c'est tout Jean-Michel Olivier ! 0ffensif Indépendant. Sans concession. Ne craignant pas d'indisposer l'establishment littéraire - " Pourtant, dit-il, je le paie lorsque paraissent mes propres ouvrages. " Au fil des critiques que vous dégusterez sur son site, vous le découvrirez touchant et touché, lorsqu'il évoque, par exemple, la belle et secrète figure de Pascal Quignard ; ou torero plantant ses banderilles de face, droit au cur de " vedette " romandes comme Philippe Barraud ou Noëlle Revaz. Pas question de transiger avec l'exigence. Jean-Michel Olivier rêve son site comme le porte-étendard d'une littérature romande décomplexée, lavée de ses marques de fabrique, de son terroir, de son terreau. D'une littérature plus resserrée: " On publie trop en Romandie. Une centaine de livres à la prochaine rentrée, c'est énorme comparé aux 650 romans qui paraîtront en France. Dans ces conditions, comment dégager des voix fortes, de nouvelles plumes qui prendraient le relais de nos célébrités consensuelles, les Chessex, Haldas, Chappaz ? " Le débat n'est pas nouveau, mais il entend l'éclairer sur son site en créant un forum de discussions littéraire en l'alimentant d'entretiens originaux qui mélangeraient toutes les couleurs et les sonorités de la francophonie. Parce que, en étudiant dans le détail ses premiers visiteurs, Olivier a découvert, stupéfait, un intérêt très international pour les écrivains d'ici, .des Etats-Unis au Gros-de-Vaud en passant .par la Belgique, l'Afrique et Paris. Une littérature polysubventionnée " Voilà qui nous encourage à poursuivre et à développer notre offre. Mais, si elle est pour l'instant totalement gratuite, il faudra bien que je songe à son financement." Il a dit ça presque à regret. Car, à l'instar d'un autre pape de la critique romande, Etienne Dumont, il est très agacé par le côté " polysubventionné " de la littérature romande. " Ça n'incite pas les éditeurs à trancher dans le sens de la rigueur et de la qualité des textes. Certains ne se préoccupent plus guère de la langue, mais passent leur temps à placer leurs auteurs pour décrocher quelque argent étatique ou un capital de notoriété publique. " Jean-Michel Olivier ? Vous aimerez l'adorer ou le détester ! Mais il ne vous laissera pas indifférent Et lindifférence comme le souligne ce nouveau preux du Net - n'est-ce pas la plus urticante des maladies dont souffre la littérature romande contemporaine ?
MON
DIEU, QUEL LIVRE CHOISIR SOUS LE DÉFERLEMENT ?,
La seconde innovation prend, elle, la forme d'une " croisade virtuelle ". Derrière son écran, Jean-Michel Olivier tisse une toile qui contient plus de 300 écrivains. Fruit d'un travail critique mené dans SCÈNES Magazine, la Tribune de Genève et La Suisse. L'écrivain, qui n'est plus à présenter, lauréat de nombreux prix, a décidé d'inaugurer un site Internet " parce que les auteurs sont de moins en moins bien traités dans les médias. Le livre tend à disparaître dans les quotidiens romands. Je tenais à lui donner une seconde chance. " Jean-Michel Olivier regrette non seulement la disparition de la critique littéraire, mais tout autant " l'information minimale sur les livres qui paraissent ". Un phénomène qui tient à deux facteurs : le rapport au temps, l'immédiateté à laquelle doivent répondre de concert les journalistes comme les lecteurs ; et l'avalanche de production littéraire sous laquelle les critiques, autant que les lecteurs finissent, par être engloutis. Dans un premier temps, Jean-Michel Olivier avait ouvert un site afin d'élargir la présentation de son uvre. il s'est vite convaincu de la nécessité de ne pas s'en tenir là. L'Internet recouvrant " une démarche individuelle et silencieuse ", point de complexe. L'écrivain genevois mêle sans hésiter sa production à celle des auteurs francophones (en majorité des Suisses). " C'est un va-et-vient, un dialogue sans fin ouvert à tout lecteur. " De fait, son Feuilleton littéraire est une mine de renseignements tant sur les uvres en cours que sur les auteurs. Aux dernières nouvelles, on découvrira donc les dernières livraisons de Saul Bellow, John Irving, Daniel Mayer, Milena Moser, Joyce Carol Oates et Bernadette Richard. Ces noms ne vous disent rien ? Il vous suffit de cliquer : apparaît la photo de l'auteur, assortie d'éléments biographiques bienvenus et de la présentation de son dernier ouvrage. Cela, non sans mise en relief avec les uvres antérieures. Jouant admirablement de l'hypertexte, Jean-Michel Olivier pousse la malice jusqu'à balader le lecteur dans d'autres sites de référence. On s'y perd avec les délices d'Alice au pays des Merveilles. Tout le monde n'a pas la chance, comme Jacques Chessex hier, d'être couronné de la Légion d'honneur. Ce n'est pas une raison pour en déduire que l'herbe est plus verte en France. Si donc vous vous sentez noyé devant les rayons d'une librairie, précipitez-vous sur les sites littéraires de Suisse romande. Ils vous le rendront au centuple.
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